Le 26 janvier, mobilisons-nous pour nos salaires, pour nos conditions de travail, contre la dégradation du service public !

Une large intersyndicale unitaire à Clermont-Ferrand appelle à une journée de mobilisation et de grève le mardi 26 janvier. Le Sgen CFDT Auvergne s'y associe et appelle donc à se mobiliser pour dénoncer :

Un budget pas à la hauteur

Des postes vont être supprimés au profit d’heures supplémentaires. En Auvergne ce sont 54 postes qui sont concernés dans le second degré. Pourtant, le nombre d’élèves global augmente dans le secondaire. Le rectorat de Clermont-Ferrand annonce pour 2021-2022 des classes en collège de 30, voire 31 élèves ! En lycée, il est prévu dans notre académie des classes jusqu’à 37 élèves à la rentrée 2021 !

Le ministère fait le choix d’une dégradation des conditions de travail et du service public d’éducation.

Le ministère prétend que pour le second degré la diminution de 1800 équivalent temps plein votée en loi de finance sera compensée en heures supplémentaires (HSA). Les dotations horaires (DHG) attribuées aux établissements contiendront moins d’heures poste et davantage d’heures supplémentaires (HSA). Concrètement qu’est-ce que cela signifie ? Dans les établissements, les principaux et proviseurs vont devoir préparer la rentrée de septembre 2021 avec des dotations insuffisantes en heure poste. Seule « solution » pour résoudre ces équations impossibles : fermer des postes de titulaires et faire pression sur les enseignant.e.s restant.e.s pour prendre une classe supplémentaire. Inacceptable.

Nous savons que des collègues épuisé.e.s sollicitent un temps partiel pour tenir le coup. Mais problème pour le rectorat : les collègues en temps partiel ne peuvent pas absorber d’heures supplémentaires. Conséquence :  le rectorat incite les chefs d’établissements à refuser les demandes de temps partiel formulées par les enseignants. Et on appelle cela de la gestion de ressources humaines ! C’est insupportable !

Une revalorisation à minima et qui ne concerne pas tou.tes les agents

Le contentieux salarial est ancien et important. Pourtant la revalorisation ne s’adressera pas à toutes et tous et sera essentiellement indemnitaire (par des primes).

Nous continuons à être force de propositions,

mais force est de constater que nous ne sommes que partiellement entendus pour le moment, alors que c’est toute l’éducation nationale qui a besoin d’une loi de programmation pluriannuelle pour une véritable revalorisation.

D’autre part, le Sgen CFDT n’a vu sa revendication de prime d’équipement que partiellement satisfaite. En effet, les CPE et les professeur.es documentalistes en reste exclu.es.GEL DES SALAIRES

La situation précaire des AESH et des AED notamment

En effet, ces personnels ne se voient rien proposer pour le moment. Pire, alors que le cadre de gestion, en date de juin 2019, est strictement national, les différences de traitement entre les AESH d’une académie à l’autre sont réelles et pour beaucoup anormales.

Communication hasardeuse, impréparation, politique éducative …

La rupture de confiance entre le ministre et les agents de l’éducation nationale est réelle.

Nous appelons les personnels à la tenue de réunions d’information intersyndicales dans le 1er et dans le 2nd degré (RIS et HIS) dans tous les établissements et dans le respect des gestes protecteurs. Nous appelons à se mobiliser le 26 janvier.

Lire le tract intersyndical ici