Examens scolaires : ne pas faire comme si de rien n’était

Dans ce contexte qui épuise tous les acteurs, la question des conditions et des modalités de délivrance des diplômes et des certifications se pose avec acuité. Il parait ainsi évident que les examens scolaires seront une fois de plus impactés par la pandémie.

Les élèves et leurs enseignant•es s’épuisent à vouloir terminer des programmes impossibles à traiter dans les délais impartis.

La pression et les RPS qui en résultent ne sont pas acceptables.

Des discontinuités pédagogiques réelles pour tous les élèves

On sait que l’égalité face aux examens scolaires terminaux et anonymes a toujours été très relative : chaque année en effet des candidats se présentaient avec des discontinuités pédagogiques liées à la maladie ou à des absences non remplacées de leurs enseignants.

Mais c’est la majorité des élèves qui sera concernée pour cette session 2022, comme en 2020 et 2021, et le problème se posera quelle que soit la date des épreuves programmées.
Une concertation doit s’ouvrir dans les jours qui viennent sur les nécessaires adaptations à mettre en œuvre.

Le Sgen-CFDT demande à cet effet la réunion en urgence des comités de suivi de la réforme du bac et du lycée et de la réforme de la voie professionnelle

Ce constat alerte également sur l’épuisement d’un modèle.
Il faudra à moyen terme repenser les modalités de validation des compétences et des connaissances, et le Sgen-CFDT propose des diplômes et des certifications modulaires qui se construisent au fil des parcours.