Compte-rendu CTSD du 24 septembre 2019

Lors de CTSD de rentrée Madame la DASEN a évoqué la situation du premier degré, celle des collèges et répondu aux questions des organisations syndicales.

Premier degré :

Madame la DASEN a accordé un moyen supplémentaire provisoire dans quelques écoles :

EE Trévol 158 élèves pour 7 classes, EE Jean Moulin à Moulins 232 élèves pour 10 classes et 1 Ulis (dont les élèves ne sont pas comptés dans l’effectif total), EP Hauterive 136 élèves pour 6 classes et EE Saint-Yorre 190 élèves pour 9 classes + 1 Ulis (dont les élèves ne sont pas comptés dans l’effectif total).

 

Ces moyens sont provisoires. Ils sont pris sur les moyens de remplacement. Les élus de SGEN CFDT demanderont des ouvertures définitives pour ces écoles lors de la prochaine carte scolaire.

 

La situation de l’école maternelle de Bourbon-l’Archambault et celle de l’école de Ferrières-sur-Sichon a été évoquée. Mais ces écoles n’auront pas de moyen supplémentaire malgré l’insistance des organisations syndicales.

 

Second degré :

Aucun ajustement de rentrée. Madame la DASEN s’est contentée d’égrener les effectifs des collèges chargés en rappelant que traditionnellement aucun moyen supplémentaire n’était accordé en septembre.

Elle reconnait que les effectifs sont ou dépassent par endroit 30 élèves par classe. Comme à Saint Germain les Fossés 94 élèves pour 3 classes de 6ème ; Charles Peguy à Moulins 120 élèves pour 4 classes en 5ème, Emile Guillaumin à Cosne d’Allier 61 élèves pour 2 divisions en 4ème, Doyet 1 classe de 6ème à 31 et 1 classe de 5ème à 31.

Sur Saint Germain les Fossés, des moyens supplémentaires ont été proposés à Madame la Principale.

Nous voyons ainsi très concrètement les conséquences des baisses de dotation dans le second degré.

Certains dispositif ULIS collège sont largement au-dessus des effectifs maximums comme à Cosne d’Allier où l’on compte 16 élèves pour 10 places !.  En réponse, Monsieur l’IEN ASH a évoqué la création de 4 nouveaux dispositifs Ulis collège dans le département lors de la carte scolaire 2019.

L’objectif de Madame la DASEN est de contenir les effectifs et de mieux répartir les élèves entre les collèges ce qui sera pour nous difficile sur l’ensemble de l’Allier.

 

Les représentants du SGEN CFDT ont interrogé Mme la DASEN sur :

 

  • La reconnaissance du temps consacré aux évaluations CP et CE1. Mme la Dasen a confirmé la déduction possible de 5 heures d’APC aux collègues concernés. Rien de prévu pour les collègues directeurs ou maitres formateurs dispensés d’APC.
  • La non reconnaissance du temps des réunions de rentrée des directrices et directeurs. Mme la DASEN n’a pas eu connaissance de problème lié aux réunions de rentrée. « Les directeurs étaient présents. » Il a fallu lui rappeler que si les collègues ne disaient rien ce n’est pas pour autant qu’ils étaient satisfaits de la situation depuis deux ans. Le SGEN CFDT demande à ce que ces heures soient déduites des AFE. Mme la Dasen s’est engagée à étuder la proposition pour l’an prochain !

Afin de montrer les heures invisibles, Le Sgen-CFDT vous invite à envoyer le courrier en pièce jointe à votre IEN.

  • Le respect des temps de décharge des directeurs d’école de moins de 4 classes. Selon Mme la Dasen, les dispositions mises en place sont les mêmes que l’an dernier. Un calendrier des temps de décharges éventuelles (car remis en question si des besoins de remplacement se font sentir) est proposé aux collègues concernés. Mme la DASEN précise que les collègues travaillant à 80 % dans les classes doivent quelques jours à l’administration. Le calendrier de ces journées est fixé en début d’année et doit être fléché vers les jours de décharge de direction, en priorité.

Le Sgen CFDT voit deux avantages à cette mesure : celui d’un calendrier précis et celui permettant d’être remplacé par la même personne. Encore faut-il que cette volonté soit effective sur chaque circonscription…

  • Le temps de formation des collègues en REP +. Certaines des 18 demi-journées de formation REP+ se retrouvent être sur des temps de décharge (Directeurs, maitres formateurs…) ou annulées. Le calendrier des formations est fastidieux mais comment permettre aux collègues de bénéficier de la totalité de leur temps de formation ? La question a été abordée mais elle est restée sans une réelle réponse.
  • Les démissions. L’an dernier, aucun collègue du premier degré de l’Allier n’a démissionné. Pour autant le sujet est assez souvent évoqué lors des visites des représentants dans les écoles. Nous avons demandé de réfléchir à la question. Mme la DASEN confirme que deux des contractuels recrutés sont des collègues ayant démissionné d’autres départements. Ceci devrait tout de même faire réfléchir notre administration. Pour nous chaque démission est une aveu d’échec du système. Il est nécessaire de tout faire pour éviter un tel résultat.
  • La question de savoir si les conseils écoles-collège sont toujours d’actualité a étonné notre Dasen. Si elle est posée, c’est sans doute que les liaisons inter degré ne sont pas réelles sur tout le département. Si l’implication des enseignants tant du premier que du second degré était prise en compte, les choses changeraient sans doute un peu.

 

Au cours des échanges, il a été question de Saint-Pourçain et des conséquences sur les collègues de la décision du maire de faire manger du pain sec à midi aux enfants dont les parents avaient des impayés de cantine. Plusieurs OS ont dénoncé le fait d’un manque de soutien aux enseignants de ces écoles.

Un débat s’est instauré sur l’Ecole inclusive, pour plusieurs organisations syndicales, les élèves d’Ulis doivent être comptabilisés dans les effectifs dans le premier degré comme c’est le cas dans le second dégré. Selon Mme la DASEN, ils seraient alors comptés deux fois. Les représentants du SGEN CFDT, ont simplement rappelé que pour le moment ils ne comptaient pas du tout. Les représentants du SE annoncent qu’un décret va sortir permettant de rétablir cette injustice.

 

Entre les remplaçants bloqués sur des postes, les collègues de la formation continue, ceux assurant les remplacements des temps de formation REP+, il reste 70 collègues pour assurer les remplacements sur le département. Il y a fort à parier, hélas, qu’il sera difficile d’assurer la totalité des remplacements dans l’année. L’administration ne cesse de répéter que le taux de remplacement est satisfaisant, nous laissons les collègues apprécier ce commentaire.