Droit de réponse

Les syndicats CGT Educ'Action académie de Clermont-Fd et Sud Education 63/43 ont vivement réagi à notre article « E3C bloquées : une victoire… oui mais pour qui ? » Usant de notre droit de réponse, nous avons adressé le 4 février à ces deux syndicats le courriel ci-dessous.

 

Cher.e.s collègues,

Consacré à l’intrusion dans le lycée Blaise Pascal, notre article « E3C bloquées : une victoire… oui mais pour qui ? » a fait réagir vos organisations.

Tout d’abord, chacun est libre d’apprécier notre article ( https://auvergne.sgen-cfdt.fr/actu/une-victoire-oui-mais-pour-qui/) selon ses convictions et son analyse, mais en connaissance de cause.

La CGT Educ’Action 63 (26 janvier) puis Sud Education 63/43 (27 janvier) ont envoyé aux personnels de l’académie un message dénonçant nos revendications sur la réforme du bac. Vos organisations expriment leurs désaccords avec le SGEN-CFDT. C’est leur droit le plus strict, y compris de le faire de façon virulente si elles le jugent approprié.

Nous demandons à la CGT Educ’Action 63 et à Sud Education 63/43 de faire preuve de la même attitude à notre égard. En dépit de leur demande, le SGEN-CFDT Auvergne n’a pas l’intention de se taire ou de se laisser intimider. Nous persistons à penser que l’intrusion au lycée Blaise Pascal n’était pas une méthode adaptée. Pour autant, nous dénonçons les réactions disproportionnées de l’institution à l’égard de responsables syndicaux.

Nous refusons la phrase signée par la CGT Educ’Action 63 et Sud Education 63/43 : « Le SGEN-CFDT, en plus d’être le relais du gouvernement pour la mise en place de la retraite par points, se fait maintenant le collaborateur zélé de la répression à l’encontre des manifestants. »

Nous ne permettons à personne de nous qualifier de « collaborateur », ce qui est à l’évidence une allusion à peine voilée à la politique de collaboration menée par le régime de Vichy.

Nous sommes conternés par de tels propos.

Le SGEN-CFDT Auvergne