Terminale BAC PRO : il faut encore améliorer la copie !

Communiqué de presse Voie Professionnelle

Terminale BAC PRODès les premières consultations fin octobre sur ce projet de Terminale BAC PRO, le Sgen-CFDT qui n’était pas demandeur d’une énième nouvelle réforme, s’est dit inquiet de voir naitre un projet inadapté qui venait remettre en cause le principe de l’alternance car les périodes de PFMP étaient placées fin mars juste après des épreuves terminales d’examen avancées à fin mars.

Par la négociation et les discussions qui se sont poursuivies jusqu’à hier mercredi 15 novembre, Le Sgen-CFDT a fait bouger les lignes et le ministère a accédé à certaines de nos propositions, avec notamment le maintien en seconde et en première de la co-intervention qui était menacée.
Mais également des épreuves ponctuelles qui se réaliseront mi-mai et non en mars comme initialement proposé.
Ou encore la confirmation que les heures complémentaires qui permettent les dédoublements sont pérennisées.
Et enfin, les discussions ont permis que le calendrier des 6 semaines de PFMP obligatoires et certificatives restent à la main des établissements comme actuellement. Cela permettra de les positionner en deux périodes pour maintenir l’alternance, une spécificité pédagogique porteuse de sens.

Ces engagements doivent à présent se concrétiser par les textes.

Le Sgen-CFDT qui rencontrera la ministre dans une multilatérale avec l’ensemble des organisations syndicales le 24 novembre au matin continuera de porter ses revendications pour améliorer ce projet de Terminale BAC PRO au bénéfice des élèves et des personnels.

Nous continuerons d’exiger des avancées notamment sur les grilles horaires de l’enseignement professionnel car une telle réforme demande des moyens qui doivent être à la hauteur des enjeux. Si l’on se félicite de voir une augmentation des volumes des enseignements généraux de 10% celle-ci ne doit pas se faire au détriment des enseignements professionnels.

Par ailleurs, le Sgen-CFDT demande que soit créé un comité de suivi de la réforme de la carte des formations dont les enjeux là encore sont nombreux. Les discussions qui ont lieu actuellement dans les régions ressemblent plus à des fermetures sur des critères de nombres d’élèves dans les classes que de réelles projections sur les besoins du territoire.

Ces cartes des formations ne peuvent s’élaborer sans la contribution des équipes des établissements concernés et sans leur expertise.