La revalorisation : une dose de protection sociale, un peu de sous et puis c’est tout.

Jean Michel Blanquer a présenté les conclusions du Grenelle de l'Education hier. Une enveloppe est annoncée, un dialogue social est prévu pour le mois de juin. Bien évidemment le SGEN-CFDT portera ses revendications et s'engagera pleinement dans les discussions.

Un syndicat ne choisit pas ses interlocuteurs politiques. Le SGEN-CFDT refuse de tenir des discours enflammés devant les collègues, quitter la table, tout en s’attribuant « les avancées »…

Toute occasion est bonne pour obtenir des progrès, même partiels ou incomplets. C’était le cas pour la création de la classe exceptionnelle, la prime d’équipement informatique, l’augmentation du taux de passage à la hors-classe. Parmi les annonces du ministre, nous retenons l’obtention de la prise en charge par l’Etat d’une part de la protection sociale (180 € par an et par agent à priori) et l’amélioration des conditions des entrants dans le métier.

Cependant,  une revendication reste insatisfaite : une loi pluri-annuelle de revalorisation.

Nous,  personnels de l’Education, n’acceptons pas de devoir réclamer sans cesse ce qui devrait aller de soi dans notre pays : une reconnaissance et une rémunération à la hauteur de nos missions. La France continue à rémunérer ses enseignants 7% sous la moyenne des pays de l’OCDE. Qu’un gouvernement affiche sa priorité pour l’Education et ne soit pas capable de s’engager davantage sur la durée, cela réduit encore (si c’est encore possible !) la « confiance » des personnels dans un ministère … qui se paye de mots.

Quoi qu’il en soit, on vous tiendra informés des réunions du mois de juin !

 

Pour aller plus loin :

Le communiqué de presse du Sgen CFDT sur les annonces du ministre

La déclaration du Sgen CFDT