Formation initiale : des questions sans réponse

Communiqué de presse n° 16 du 12 novembre 2019

Le Sgen-CFDT s’alarme du manque de réponses du ministère de l’Éducation nationale (MEN) quant à l’organisation de la formation des enseignants et des Conseillers principaux d’Education pour la rentrée 2020 et la constitution des épreuves des nouveaux concours de recrutement pour la session 2022.

Pour le Sgen-CFDT, il y a urgence à apporter les bonnes réponses au grave problème de la formation et du recrutement dans notre pays.

Le Sgen-CFDT rappelle que la réforme qu’il appelle de ses vœux doit à la fois permettre un changement systémique de la formation initiale, attendu depuis 2013 avec la création des Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ÉSPÉ) et du master de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF), et permettre de résoudre le problème d’attractivité du métier d’enseignant. La décision du MEN et du Ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation (MESRI) le 20 février dernier de déplacer les épreuves des concours en fin de M2 doit entraîner de fait la conception d’épreuves de concours plus professionnelles et la structuration du master MEEF autour d’une alternance rémunérée sur deux ans. C’est dans ce sens que le Sgen-CFDT a fait des propositions depuis l’ouverture des négociations il y a maintenant dix-huit mois.

Dans sa conférence de presse de rentrée, le Sgen-CFDT avait insisté sur la nécessité de reprendre au plus vite les négociations suspendues en juin : il était en effet essentiel pour les équipes des instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPÉ) de connaître avant les congés de la Toussaint les arbitrages retenus pour travailler sereinement sur de nouvelles maquettes de formation.

Communiqué de presse du 12 novembre 2019