Réforme des retraites… mais que fait le Sgen Auvergne ?

Le projet de réforme des retraites est désormais examiné en commission spéciale de l'Assemblée. Est-ce la fin de notre action syndicale ? Certainement pas !

Partout en France, les militant.e.s du Sgen et de la CFDT rencontrent les parlementaires pour pousser nos revendications.

A Paris, la confédération CFDT a rédigé des amendements qu’elle porte auprès des parlementaires.

En Auvergne, nous avons déjà rencontré le député PC Duchègne, le sénateur LR Boyer, la députée Modem Vichnievsky ; nous avons obtenu des rendez-vous au cours des deux prochaines semaines avec la députée LREM Peyrol, la députée PS Pires-Beaune, le sénateur PS Magner et le député Modem Fanget.

Lors de ces rencontres, nous insistons en particulier sur :

  • la revalorisation: quand ? combien ? quelle garantie ? Aucune contrepartie n’est possible tant les professeurs sont déjà surchargés de tâches invisibles et chronophages.
  • la non soutenabilité du métier d’enseignant : il n’est pas tenable d’exiger un allongement des carrières sans permettre une réduction du temps de classe pour les collègues au-delà d’un certain âge.
  • l’aménagement des fins de carrière : retraite progressive, compte épargne temps, évolution vers d’autres métiers, droit au temps partiel…
  • l’amélioration du reclassement des entrants dans la carrière d’enseignant.e : au même titre que la revalorisation, c’est indispensable si l’Education nationale veut éviter la pénurie de recrutement.

Par ailleurs, nous avons expliqué à nos interlocuteurs les causes profondes de la crise des E3C, et plus généralement les raisons de la défiance, voire de la détestation de beaucoup d’enseignants envers le ministre Blanquer.

Nous continuerons à mener ce travail de persuasion sur le long terme car c’est un levier efficace pour influencer et porter la voix des personnels de l’Education nationale.